Fin novembre, j’ai eu un coup de cœur pour la gamme J’aime de Vanessa Pouzet. Fin décembre, j’avais ma robe de fête et mi-janvier, elle était tatouée ! Entre les deux, beaucoup de couture et de broderie. Bienvenue dans les coulisses de ma robe tatouée pour les fêtes !
Coup de cœur pour un patron : la gamme J’aime de Vanessa Pouzet
Fin novembre, en voyant passer une photo de Vanessa Pouzet sur sa nouvelle gamme de patrons j’aime, j’ai eu une idée ! Elle montrait des smocks sur un tissu épais en disant que sa technique permettait d’en faire sur tous types de tissus. Et d’un coup, j’ai eu très envie d’une robe de Noël en velours ras dans ce patron ! Je me suis fait un petit tableau d’inspiration sur Pinterest pour « valider » mon idée. Puis j’ai acheté le patron tout début décembre, avant la fin de la promo de lancement.
Aussi, ce que j’ai aimé dans ce patron, c’est bien sûr la robe que je pouvais envisager pour les fêtes, mais aussi toutes les déclinaisons possibles, que je pourrai faire au fil des saisons : blouse, robe coutre ou longue, avec ou sans smocks, décolleté plus ou moins sage, manches courtes ou longues… Pas moins de 32 possibilités ! En un seul patron c’est dingue quand même !
La quête des fournitures idéales pour ma robe de fête
Je me suis mise en quête du tissu idéal ! J’espérais un tissu à motifs mais rien ne plaisait, ou alors c’est la matière qui ne me convenait pas. En effet, je ne voulais pas de synthétique mais du 100% coton. J’ai fini par opter pour du bleu marine uni chez Buttinette*, en me disant que je la broderais pour apporter des motifs, un peu façon tatouage et j’avais déjà une idée bien précise, mais on en reparlera plus tard !
J’ai passé ma commande le 7 décembre, et j’en ai aussi profiter pour commander le fil assorti (une raison en moins de procrastiner la couture), le fil élastique pour les smocks, le cordon élastique pour l’encolure, la fermeture invisible assortie et l’hydrosoluble pour les futurs broderies.
Le 15 décembre, je recevais donc mes fournitures ! J’ai également acheté les boutons à ma petite mercerie de quartier, et le fil à broder chez une revendeuse (en même temps que celui pour la broderie offerte à Noël).
Au total, j’en ai pour 14,30 € de patron, 66,90 € chez Buttinette, 7,60 € en bouton et 2,50 € en fil DMC lumière soit 91,30 € ! A ce prix-là, je n’avais pas intérêt à me louper 😆
Couture de ma robe J’aime en velours ras bleu marine
Mes cadeaux de Noël home made n’étant pas très en avance, j’ai vite su que je n’aurais pas cette robe de fête pour Noël. Mais je me suis mis le réveillon comme objectif, et j’ai donc commencé ma robe autour du 28 décembre…
J’avais pu avoir le patron imprimé en A0, ce qui est quand même bien agréable et évite de devoir assembler tout un tas de feuilles A4. Tout de même, j’ai décalqué le patron, pour pouvoir m’en resservir dans d’autres versions sans avoir à réimprimer. J’ai choisi de faire la version avec le grand décolleté, les manches longues, les fameux smocks, et en version courte (mini sage). Je l’ai découpée en taille 36, sauf la partie poitrine où j’ai bidouillé un 34-36.
Les jolis smocks
Pour les fameux smocks, la technique consiste à faire un point zig-zag assez serré qui « entoure » un fil élastique. C’est assez facile à faire, mais tout de même fastidieux car il y avait 9 rangées de smocks, à faire sur la pièce devant et les deux pièces dos. Ensuite il fallait retendre correctement pour obtenir la largeur de tissu souhaité, et faire des petits nœuds pour bloquer l’ensemble (au moins 27 donc, voire plus s’il fallait retendre du côté du démarrage).
Le corps de ma robe de fête
Je n’ai pas eu de difficulté particulière, pour la suite de l’assemblage du corps de la robe, la pose de la fermeture éclair invisible etc. Si ce n’est que la notice du patron est assez succincte, et que je n’ai pas toujours tout compris du premier coup ! En tout cas, d’avance je ne comprenais pas tout, mais une fois arrivée à l’étape en question, je finissais par comprendre quoi faire et comment.
Au niveau du col, j’ai choisi de ne pas faire la 2ème couture qui permettait de bloquer la parmenture. En effet, je trouvais cela plus esthétique ainsi, et la parmenture était déjà pas mal maintenue par la première couture qui servait de coulisse pour l’élastique du décolleté. Une très bonne trouvaille d’ailleurs pour éviter que le col ne baille. En revanche, je trouve que ça baille un petit peu dans le haut du dos. Mais après avoir vu les vidéos d’autres réalisations de cette robe, j’ai l’impression que ça le fait pour tout le monde…
Pour la parmenture et l’intérieur des poches, j’ai ressorti un motif bleu marine et blanc géométrique de mon stock, qui avait servi ici et là. Par contre, je n’ai jamais compris la couture que j’aurais du faire entre la parmenture et le haut du zip invisible… Du coup j’ai fait quelques points à la main pour maintenir la parmenture comme il faut.
Couture des manches longues
Pour les manches, j’ai un petit peu galéré. En effet, j’avais peur de foirer les boutonnière. Je ne savais plus faire, j’ai dû retrouver la notice de ma machine à coudre et regarder des tutos sur Internet ! Et avec le tissu épais et bleu marine, pas simple non plus de marquer les repères correctement. Je me suis aidée avec des épingles.
Concernant les fronces de tête de manche, j’ai un peu galéré aussi. Je n’y arrivait pas avec ma machine (j’ai compris après que c’était parce que j’avais oublié de diminuer la tension du fil), et à la main ça n’était pas très régulier et « ça ne tenait pas ». Du coup j’ai commencé par coudre la partie des manches sans fronce, puis j’ai cousu le milieu du haut de la manche à la couture d’épaule. Et enfin, j’ai fait mes deux petites longueurs de fronces à la main et terminé de coudre à la machine.
Aussi, j’ai fait mes premières fentes indéchirables ! Pour terminer, j’ai cousu avec un reste de fil élastique les jolis boutons de ma mercerie de quartier aux poignet de manche. Nous étions déjà le 31 décembre.
Il ne me restait plus que l’ourlet final, que je pensais faire au point invisible à la machine. Après une première tentative ratée (je n’ai pas réussi à retrouver le bon réglage), j’ai finalement piqué au point classique. A 17h30, ma robe était prête ! Ouf !
Ma robe de fête en velours pour le réveillon du 31 décembre
J’ai donc bien terminé l’année 2023 et commencé l’année 2024 dedans ! Je suis hyper fière de cette cousette ! Même si c’est un vêtement plus classe que ce que j’ai l’habitude de porter, cette robe reste tout de même confortable. J’espère arriver à la remettre pour quelques occasions ! Voici quelques photos :
La question de la broderie
Même si je trouvais la robe terminée déjà très bien, elle restait pour moi inachevée. En effet, j’avais toujours en tête cette histoire de broderie. Mais j’avais peur que la broderie puisse gâcher ou abimer la robe… J’ai donc fait un sondage sur Instagram. Ainsi qu’un test sur l’ordi, et un essai de broderie sur une chute de tissu. Vos avis étaient partagés mais j’avais quand même très envie de me lancer !
Choix du fil et des motifs
J’avais déjà acheté le fil argenté métallisé (et c’est d’ailleurs pour ça que j’avais choisi des boutons argentés). Je savais déjà quels motifs je voulais faire :
- une branche de fleurs de cerisiers sur le haut, tiré du challenge broderie de Gina & Cie #fleurssauvagesetcie (motif n°10), illustré par Audrey Wilde qui est tatoueuse.
- un bouquet de pivoines issu du même défi (motif n°18), illustré par le créatif touche à tout Zak a dit.
Placement des motifs sur la robe et broderie à la main
J’ai essayé de placer les motifs correctement sur la robe, j’ai diminué le premier pour qu’il se place bien, je l’ai donc imprimé à 85%, et j’ai agrandi le deuxième à 120%. Avec ma tablette lumineuse, je les ai reportés sur de l’hydrosoluble, le « stencil » des tatoueurs pour les brodeuses ^^.
Mélanie du blog Gina & Cie proposait de les broder au point de tige, mais je ne maitrise pas suffisamment bien ce point (notamment dans les arrondis), j’ai donc préféré tout faire au point arrière ! Et quelques points lancés, points avant et points de nœuds sur les fleurs de cerisier.
Découverte des broderies tatouées sur la robe de fête
Comme à chaque fois, petites appréhension au moment de retirer l’hydrosoluble… J’ai passé ma robe à la machine (en espérant que le frottement et l’essorage ne fassent pas tout foirer) et je suis ravie de vous présenter ma robe de fête terminée et tatouée aujourd’hui !
Moi qui n’envisage pas de me faire tatouer, je trouve hyper cool de pouvoir tatouer ses vêtements ! Cela faisait longtemps que je voulais ajouter un peu de broderie à mes vêtements, mais je ne m’étais pas encore lancée. Je pensais le faire sur des vêtements du commerce, mais finalement c’est chouette aussi pour personnaliser encore plus un vêtement cousu main !
Balance tes finitions
J’aime beaucoup le #balancetesfinitions de Julie alias Blooming sewing. Celui-ci permet de découvrir les finitions des vêtements cousus main. Je trouve ça hyper chouette de voir ce qui est caché habituellement. Cela permet aussi de mieux comprendre comment certains vêtements sont faits, certaines techniques etc.
Les miennes ne sont clairement pas parfaites, mais le rendu est quand même plutôt propre ! Pour le surjet, n’ayant pas de cônes bleu foncé, j’ai fait un mix de cônes noir, gris foncé, blanc et un fil à coudre classique bleu.
Participation au défi #monbeaudéfi2023 avec ma robe de fête tatouée
Avec cette tenue de fête, qui sera donc prête pour Noël 2024 (ou pour le Noël avec mes cousines en février ><), je participe au défi #monbeaudéfi2023 de Happy as a bee et Le dressing de Cindy ! Souhaitez-moi bonne chance !
J’espère que l’envers du décor de la fabrication de ma robe de fête tatouée vous aura plu. Je reviens très vite pour ma première cousette de l’année 2024 ! On ne m’arrête plus ><
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